vendredi 12 décembre 2008

Anti-américain ce blog, anti-chinois ?

Suite à des remarques justifiées sur le ton et parfois les écarts de langage constatés dans les interventions du marin belge. Rappelons que ce blog n'est avant tout qu'une extraction de posts publiés sans préparation particulière sur des forums Internet souvent bousculés par l'actualité.

Parfois le ton dérape. Je le regrette même si le fonds est rarement à remettre en cause, la forme mériterait plus de travail. Puis-je rappeler qu'il s'agit là de contributions
bénévoles.

Ce blog - quelque soient les efforts de quelques provocateurs de tous poils - n'est pas anti-américain (les fourmis) ni anti-chinois (les fourmis).

Remettons les choses en place. Si nous attaquons l'administration US régulièrement sur ce forum ce n'est pas une attaque en règle contre les citoyens de ce pays.

Nous avons, pour la plupart, roulé notre bosse et travaillé dans ce pays ou fréquenté ses nationaux. Les différences culturelles et de comportement entre un américain moyen et l'européen ordinaire sont faibles à très faibles. Elles se sont d'ailleurs, contrairement aux idées reçues de certains, largement réduites ces vingt dernières années.

Les attaques que nous portons vis-à-vis des US et des chinois concernent la gestion de leur monnaie, dont la manipulation massive a contribué largement à la crise que nous vivons.

Les objectifs des uns, la nomenklatura chinoise, et des autres, les dirigeants des holdings multinationales US diffèrent ... Les uns sont nationalistes, les autres cupides. Mais peu importe au final ...

Le résultat est là, une crise massive du système monétaire international, des allocations de ressources et de capital totalement perturbées (les fameuses mis-allocations de Von Mises).

Citons John Mills : "Les paniques boursières ne détruisent pas de capital. Elles ne font que révéler l'étendue des destructions antérieures de capital provoquées par des investissements désespérément improductifs."

Entre surcapacités industrielles et un parc immobilier absurdement pléthorique, l'économie mondiale va être provisoirement "sur les genoux" et des investisseurs (bourse 2008) et des épargnants et des retraités (inflation 2009) vont être lessivés.

Merci à nos lecteurs de ne pas confondre le porteur de mauvaises nouvelles avec la mauvaise nouvelle.

Nous attaquons ici la bêtise (celle de Gordon Brown ou de Zapaterro), la cupidité (d'abord celle de Wall Street) et l'orgueilleuse ignorance et la superbe imbécile des nouveaux riches (celle des dirigeants chinois) qui n'ont pas encore échoué une fois face au mur sans équivoque et sans appel des surcapacités industrielles ... tout en tentant de sauvegarder notre épargne.

Cela nous amène à des jugements sur les dirigeants et parfois, souvent par assimilation, sur les peuples. Mais in fine, et pour revenir sur les US (300 millions de sur-consommateurs), le Royaume-uni (60), l'Espagne (40), la Grèce (11) ou encore l'Irlande (4), il fallait bien que la fête se finisse.

Si - hypothèse d'école - les dirigeants de la planète avait sifflé la fin de la récréation (CDO, CDS et parité du Yuan notamment) en fin 2006 ... nous n'aurions qu'une récession ordinaire.

Les dirigeants politiques ont souhaité aller au bout de la surprise-party.Pas étonnant que la planète se réveille avec la tête de bois. Elle ne disparaitra pas en quelques heures.